Isolation de points singuliers d’un réseau
L'isolation des points singuliers d'un réseau consiste à isoler les zones spécifiques où la chaleur peut s'échapper plus facilement dans un système de distribution de chaleur ou d'eau chaude. Ces points singuliers peuvent inclure les raccords, les vannes, les coudes ou les raccordements entre différentes sections du réseau. En isolant ces points, on réduit les pertes thermiques et on améliore l'efficacité énergétique globale du système.
L'isolation des points singuliers peut se faire en utilisant des matériaux isolants spécifiques, tels que des manchons isolants ou des isolants en mousse, qui sont installés autour des zones à problèmes. Ces matériaux réduisent la déperdition de chaleur en formant une barrière thermique qui limite les transferts de chaleur vers l'environnement.
L’opération IND-UT-121 concerne l’isolation de points singuliers d’un réseau, au sein de bâtiments industriels.
Conditions :
- Les travaux doivent être réalisés par un professionnel,
- L’opération doit porter sur l’une de ces catégories : vanne, robinet, clapet, filtre, séparateur, compteur, détendeur, clarinette, bouteille, niveau, diaphragme, purgeur, pompe, contrôleur de niveau, débitmètre, soupape, sonde,
- Les équipements de manœuvre et les éléments de commande associés aux pièces susmentionnées n’ont pas à être isolés,
- La matelas sélectionné doit impérativement être souple, démontable, et équipée d’un système de fermeture intégré.
L’isolant du matelas doit aussi être constitué d’un isolant fabriqué à base de nappes de laine de verre, ou bien de nappes de fibres de roche, répondant à la norme NF EN 14303. - La résistance thermique de l’isolant est supérieure ou égale à :
- 1,5 m2.K/W, à une température moyenne de 70°C (eau chaude ou retour de condensats),
- 1,2 m2.K/W à une température moyenne de 90°C (eau surchauffée),
- 1 m2.K/W à une température moyenne de 110°C (vapeur),
- 1 m2.K/W à une température moyenne de 90°C (fluide organique).
- La preuve de la réalisation de l’opération mentionne :
- La mise en place des matelas souples,
- Leur nombre total en fonction du fluide utilisé,
- Leur résistance thermique à la température exigée, ainsi que le diamètre nominal des points singuliers isolés.
- La marque et le modèle de housse isolante, ainsi que la nature de l’isolant constitutif, et sa température maximale de service.
A défaut :
Elle doit mentionner les marques, les références, les caractéristiques – et le tout doit être accompagné des fiches fabricant associées, stipulant des mêmes critères requis.
- A l’issue des travaux, le professionnel engagé doit impérativement réaliser un état récapitulatif (daté et signé à la fois par ce professionnel, et le bénéficiaire).
Il comporte :- Le lieu d’implantation des matelas ;
- Les marques, références ou numéros de repérage, des points singuliers isolés ;
- Les marques et références des housses installées, la résistance thermique et, le cas échéant, les numéros de repérage internes des matelas isolants ;
- La nature et la température du fluide caloporteur.
- Au-delà de l’état récapitulatif, un contrôle qualité sur site doit aussi être réalisé par un organisme (accrédité selon la norme NF EN ISO/CEI 17020 ; type d’organisme A pour domaines 15.1.5) à l’issue des travaux.
Cette intervention doit donner lieu à un rapport de contrôle, contenant :- La mise en place de matelas isolants sur des points singuliers,
- Le nombre de matelas mis en place,
- Les marques et références et, le cas échéant, les numéros de repérage internes des matelas installés,
- Le récolement avec l’état récapitulatif établi, signé et daté par le professionnel à l’issue des travaux et des différences constatées.
L’organisme d’inspection procède à la vérification aléatoire d’au moins 10 % des points singuliers isolés, par démontage des housses puis remise en place, complétée au besoin par un examen documentaire.
Le rapport mentionne la date de la visite sur site de l’organisme, et identifie l'opération réalisée par la référence de la preuve, la raison sociale, le numéro SIREN du professionnel, l'identité du bénéficiaire et le lieu de réalisation de l'opération.
La durée de vie conventionnelle de l’ensemble est de 5 ans.
Comment estimer sa prime CEE ?
Le tableau ci-dessus vous permet d'estimer les économies d'énergies que cette fiche vous permet de réaliser.
Le résultat, en kWh cumac, doit être divisé par 1 000 puis multiplié par le prix du CEE sur le marché (par exemple, 5).