Réserves mondiales de gaz naturel en 2021

Le Gaz Naturel représentait 25% de la consommation énergétique mondiale en 2020 contre 24% en 2019. Il a su tirer profit de la pandémie en résistant mieux que le pétrole dont la consommation a baissé de plus de 9%. Si nous avons manqué de masques en 2020, nous n’avons pas manqué de gaz naturel et d’ailleurs ce n’est pas près d’arriver… La transition énergétique aura raison du gaz naturel bien avant qu’on ne s’approche de près ou de loin de la limite des réserves connues.

Sommaire

Quels sont les pays disposant des quantités de gaz prouvées les plus importantes ?

Le pays ayant les plus grandes réserves est sans surprises la Russie avec 37,4 billions de m3 disponibles. La fédération est suivie par l’Iran et ses 32,1 billions de m3 et le Qatar (24,7 billions de m3).

PaysRéserves (billions de m3)
Russie37,4
Iran32,0 (32,1)
Qatar24,7
Turkménistan13,6
Etats-Unis12,6 (12,9)
Chine8,4
Venezuela6,3
Arabie Saoudite6,0
Emirats Arabes Unis5,9
Nigeria5,5 (5,4)
Azerbaïdjan2,5
Canada2,4
Algérie2,3 (4,3)

Les réserves de gaz au niveau mondial s’élèvent à 188,1 billions de m3. Elles ont baissé de 2,2 billions de m3 en un an.

L’évolution des réserves de gaz connues au fil des années

Comment ont évolué les réserves mondiales de gaz naturel au fil des années ? Allez, on sort son Walkman du carton et on retourne dans les années 80.

Les réserves mondiales n’ont jamais vraiment cessé de croître alors même que la consommation augmentait en parallèle. En 40 ans, les réserves mondiales de gaz naturel ont pratiquement été multipliées par 3, même si un ralentissement a pu être observé à partir de 2010… La raison ? Les principaux pays producteurs n’ont tout simplement aucune raison de prospecter davantage, il n’y a pas suffisamment de consommation pour justifier de tels investissements.

Deux zones dominent largement les débats depuis le début des années 80 : la zone moyen-orientale (Qatar, Iran, etc) et la zone ex URSS (Russie, Turkménistan, Ouzbékistan, etc.) et force est de constater que les écarts se sont creusés depuis. Ces deux zones représentent plus de 70% des réserves de gaz prouvées au niveau mondial.

Vous l’avez compris, nous ne risquons pas de manquer de gaz naturel dans les années à venir. Le ralentissement des quantités de gaz prouvées est motivé par le fait qu’il est inutile à ce stade de multiplier les gisements. Chaque année de nouveaux gisements sont toutefois prospectés mais ne sont pas nécessairement exploités.