Le mix énergétique mondial en 2021
Marquée par le Covid19, l’année 2020 a connu un bouleversement des habitudes de la plupart des terriens, et les chiffres de l’énergie peuvent en témoigner. Cette année si particulière a connu une baisse de 4,27% de la consommation énergétique globale… Quelles sont les sources d’énergies qui ont su tirer leur épingle du jeu dans ce marasme généralisé ? C’est ce que nous allons voir ici, en étudiant le mix énergétique mondial en 2021 !
Les conséquences du COVID-19 sur le mix énergétique mondial
Sans surprise, le Pétrole est la source d’énergie qui a été la plus impactée par la pandémie (-9,4%). Les confinements successifs ont considérablement réduit l’usage des véhicules individuels.
Le Gaz naturel et le Charbon n’ont pas été trop touchés par la pandémie, dans la mesure où ce qui a été perdu dans la consommation professionnelle a été compensé par le fait que tout le monde consommait “à domicile”.
L’énergie Nucléaire, l'Hydraulique et le Renouvelable ne varient que très peu entre 2019 et 2020.
En termes de mix énergétique la pandémie a tout de même fait bouger quelque peu les lignes… On observe un recul net du pétrole au profit du gaz et des énergies renouvelables. Plutôt de bonnes nouvelles pour les rejets de CO2.
Mais cela reste à nuancer. L’économie n’a pas attendu la fin de la pandémie pour se relancer. D’abord en Asie, puis aux Etats-Unis et enfin en Europe.
Quelles énergies consomme-t-on sur chaque continent ?
Il existe d'importantes différences de mix énergétique entre les continents, chaque zone profitant de ses propres atouts territoriaux. Par exemple, vous ne serez pas surpris d'apprendre que le Moyen-Orient soit la zone qui consomme le plus de pétrole et de gaz (43% de pétrole et 55% de gaz naturel).
L'Asie, en revanche, a clairement fait reposer sa croissance économique sur le charbon. Elle est, et de très loin, la zone qui en consomme le plus (48% contre seulement 12% pour le gaz naturel). En revanche, consciente de la nécessité d'opter pour des énergies moins polluantes, la Chine développe ses énergies renouvelables très rapidement et mise sur le gaz naturel, comme énergie de transition.
L'Europe, les Etats-Unis et la Communauté des Etats Indépendants (Russie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Ouzbékistan...) ont la particularité de disposer d'une quantité non négligeable de nucléaire dans leur mix énergétique. L'Europe en tête (grâce à la France) avec 10% de son énergie produite grâce à la fission atomique.
En matière d'énergie renouvelable, l'Europe passe devant l'Amérique du Sud (12% contre 11%). Mais si l'on ne parle que d'énergies ne rejetant pas de CO2, la zone Amérique du Sud dispose encore d'une avance confortable.
Nous l'avions annoncé l'année dernière, le secteur de l'énergie à piqué du nez avec la crise sanitaire et les tendances attendues (plus de green et moins de CO2) se sont réalisées, bien aidées par la pandémie. Puisque nous en sommes à faire des paris, nous estimons que l'article mix énergétique 2022 (qui sera basé sur les données 2021) montrera un retour à la normale avec une légère progression des énergies renouvelables.