La consommation d’électricité va baisser en 2021 d’après RTE

De 479 TWh en 2015 à 471 TWh en 2021. C'est l'évolution à prévoir de la consommation d'électricité en France, selon le bilan prévisionnel de l'équilibre offre-demande publié cet été par RTE (Réseau de transport d’électricité). L'explication ? « L'influence grandissante de l'efficacité énergétique. » Décryptage.

Sommaire

 

Une stagnation de la consommation

La baisse anticipée de la consommation mondiale d'électricité sera perceptible en France selon RTE. Il faut dire qu'elle fera suite à plusieurs années de stagnation : la consommation d’électricité a en effet avoisiné dans l’Hexagone les 479 TWh en 2015, chiffre équivalent aux années précédentes. Qui sont les principaux consommateurs ? Les secteurs résidentiel et tertiaire, qui comptent respectivement pour 34 % et 29 % des consommations du pays.

La consommation d'électricité a même été inférieure à son volume de production, puisque cette dernière s'est élevée à 546 TWh en 2015. Cette année-là, l’électricité a été produite selon la répartition suivante :

  • 76,3 % grâce au parc nucléaire national ;
  • 10,8 % grâce à l'hydroélectricité ;
  • 4 % grâce au gaz naturel ;
  • 3,4 % grâce à l'éolien.

L'efficacité énergétique produirait ses effets

Le résidentiel et le tertiaire seraient donc les deux secteurs les plus gourmands en électricité. Et cela tombe bien : les efforts en matière d'efficacité énergétique sont concentrés sur ces consommateurs.

Les résultats vont commencer à se faire sentir selon le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, qui estime que la consommation annuelle d’électricité de l'hexagone devrait baisser de 8 TWh entre 2015 et 2021 d’après le scénario de référence de son Bilan prévisionnel 2016. C'est l’équivalent de la consommation électrique annuelle de la Haute-Garonne (1,3 million d'habitants) !La transition énergétique semble en marche, avec ce scénario prévisionnel positif émis par RTE. Rendez-vous en 2021 pour faire le point !

Source de l'image à la Une : Freepik / Paul Cross.