Marché du gaz naturel : l’analyse technique de septembre 2019
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Le marché du gaz naturel en septembre 2019
Pour débuter ce mois d’automne, les prix spot et les prix moyen-long terme ont affiché une tendance baissière. La cause principale ? Le recul des prix des émissions de CO2 se rapprochant des 25 €/t. Le prix du Month Ahead clôture à 12,46 €/MWh et celui du Day Ahead à 8,16 €/MWh.
En semaine 37, une hausse des prix sur le court terme est enregistrée sous l'influence d'une demande asiatique plus forte. Sur le moyen-long terme, la remontée est portée par l'effet combiné de la hausse des cours du CO2 et de ceux du charbon.
En semaine 38, les prix spot ont baissé autour des 9 €/MWh en fin de semaine suite à un approvisionnement confortable, une demande légèrement en baisse et une stabilisation des marchés des énergies. Sur le moyen et long terme, le recul des coûts du CO2 tire les prix vers le bas tandis que le rebond du pétrole exerce une pression à la hausse.
En semaine 39, une légère remontée des prix spot est observée faisant suite à demande européenne en progression. Sur le moyen-long terme, la courbe, très fortement corrélée avec les prix du CO2 et du charbon, a vu logiquement son cours diminuer.
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Certains drivers du prix du gaz
Le prix du pétrole
En ce mois de septembre, le prix du pétrole a connu de nombreux rebondissements. Pendant la première semaine, il a bondi en réponse aux tensions américano-iraniennes. Autre motif de hausse : La publication d'un rapport de l'Agence américaine de l'énergie qui a fait état d'un net recul des stocks nationaux de brut.
En semaine 37, le Brent s'est établi à 60,22 $ le vendredi, en baisse de 0,3 % par rapport à la clôture du jeudi. Ce recul s'explique par l'absence de réductions supplémentaires de la production de pétrole décidée en réunion de l'OPEP. S'ajoute, en parallèle, la production abondante en provenance des États-Unis.
En semaine 38, on assiste à une flambée des prix avec une stabilisation le vendredi à 64,28 dollars. Une des conséquences des attaques de drones sur des infrastructures pétrolières en Arabie Saoudite.
Pour finir le mois, le baril est revenu à son niveau antérieur aux attaques. Compte tenu du ralentissement de l'économie mondiale et de l'abondance du brut produit dans le monde, il évolue autour des 62 dollars.
Le taux de change EUR / USD
La parité euro / dollar a subi de nombreuses variations en ce mois de septembre pour redescendre finalement en-dessous de sa valeur initiale en fin de mois. La parité aura perdu 1,08 % de sa valeur en passant de 1,105 à 1,093.
En semaine 36, la monnaie européenne esquissait un rebond contre le billet vert. Le dollar accuse le coup après la publication d'un indice PMI manufacturier américain décevant. À l'inverse, dans la zone euro, l'indice final d'IHS Markit mesurant l'activité économique a augmenté légèrement. L'euro restait donc stable face au dollar vendredi.
En semaine 37, l'euro a connu une baisse puis une remontée. La chute de l’euro s’explique par les annonces de la BCE quant à la baisse de taux. Ensuite, la tendance s'inverse : l'euro remonte en raison des perspectives d'abaissement de taux par la Réserve fédérale américaine.
Pendant la semaine 38, le dollar est retombé face à l'euro dès le jeudi, au lendemain de la décision de la Réserve fédérale américaine d'abaisser ses taux directeurs. L'euro s’est replié le vendredi face au dollar, pénalisé par les propos de la chancelière allemande Angela Merkel concernant sa politique budgétaire.
Enfin, en semaine 39, l'euro s'affaiblit face au dollar et se rapproche des 1,09. Les mauvais indicateurs publiés ces derniers jours en Europe laissent présager une contraction du PIB en zone euro.
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Les températures
2019 aura connu son été indien ! Mis à part deux à trois jours en-dessous des normes de saison pendant la première quinzaine, les températures sont le plus souvent restées supérieures aux normales pendant ce mois de septembre.
⛈ « La météo est responsable d’un tiers de la baisse de la consommation de gaz » ⛈
Les émissions de CO2
Les fluctuations du prix des émissions de CO2 ont été importantes en ce 9e mois de l'année. Le cours a varié, dans ses extrêmes, de 25 à 27 €/t. En fin de mois, il aura perdu 4,2 % de sa valeur initiale.
En semaine 36, le prix CO2 a continué à reculer, avoisinant les 25 €/t en fin de semaine, et ce en dépit d'un possible report du Brexit. L'optimisme entourant le Brexit est contrebalancé par la faiblesse des statistiques économiques et la hausse imminente de l'offre aux enchères.
En semaine 37, les prix ont remonté pour franchir les 26 €/t dans un contexte général d’augmentation des prix des énergies. Le possible report du Brexit jusqu'au 31 janvier 2020 joue également en faveur du CO2.
La semaine suivante, il repasse sous la barre des 26 €/t en réponse aux tensions géopolitiques et à un contexte macroéconomique défavorable. La tendance s'inverse en fin de semaine, permettant la stabilisation des prix des émissions autour des 26,5 €/ t.
Enfin, en semaine 39, les émissions de gaz à effet de serre avoisinent les 25 €/t. Cette baisse fait toujours suite à un contexte économique défavorable et une tendance baissière des marchés des énergies.
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